Né au Nigeria, éduqué au Royaume-Uni et formé aux affaires dans le monde de la pétro-chimie — On peut dire sans problème que Jonathan Maltus n’a pas franchement le profil typique du ‘vigneron’ bordelais. Mais il n’est pas surprenant qu’un homme avec une personnalité aussi grande et audacieuse que ses vins ne rentre dans aucune catégorie.
Alors qu’il cherchait un lieu en France pour assouvir sa passion naissante pour le vin, nul autre endroit que Saint-Émilion, avec sa ville médiévale, ses centaines d’années de tradition et sa classification des vins ne pouvait offrir d’opportunité plus palpitante à quelqu’un qui adore briser les règles autant qu’il aime faire du vin.
Autrefois un étranger, inconnu et critiqué pour ses méthodes non-traditionnelles, Jonathan devint 15 ans plus tard le premier anglais à recevoir le score parfait de 100 points, délivré par Robert Parker et un O.B.E (Ordre de l’Empire Britannique) de la Reine pour ses services rendus au monde du vin. Les amoureux du vin à travers le monde troquent désormais leur classique Bordeaux pour quelque chose d’un peu plus ‘Rock and Roll’.
Et avec l’ouverture du nouveau chai Le Dôme, le show continue — plus fort que jamais.
Poussé par le désir de créer un style de vin plus séduisant pour les consommateurs modernes, et sans aucune autre limite que sa propre vision, Jonathan Maltus a trouvé sa place dans le mouvement garagiste alors que ce dernier donnait une nouvelle jeunesse à Saint-Emilion. En réalisant puis en découvrant le potentiel du vignoble primé qu’est Le Dôme, Jonathan a créé ce que personne d’autre n’avait osé imaginer jusqu’ici.
Désormais, chaque millésime égalant régulièrement et dépassant fréquemment les châteaux ayant des centaines d’années d’expérience, Le Dôme a rejoint le club des vins les plus recherchés de la région et les techniques anciennement avant-gardistes de Jonathan sont maintenant adoptées à travers tout Bordeaux et au-delà.
Jonathan était l’une des personnes clé du mouvement des ‘Garagistes’ des années 1990, quand une petite équipe de vignerons d’élite ont prouvé que si on avait un assez bon goût pour le terroir, on n’avait pas besoin d’un château du 17ème siècle pour rentrer dans l’histoire de Bordeaux.
Sa philosophie se concentre sur les vins mono-parcellaires : des micro-cuvées qui expriment dans leur forme la plus pure la notion de terroir duquel elles proviennent. Après avoir passé des années à se salir les bottes aux côtés des œnologues Neil Whyte, Gilles Pauquet et Thomas Duclos, mais aussi du chef d’exploitation Olivier Darcy, avec Le Dôme il croit sincèrement que le secret du vrai succès dans le vin trouve ses racines au plus profond du sol. Les techniques de vinification sont aujourd’hui d’avantage dictées par le terroir laissant ainsi la nature s’exprimer dans toute sa gloire.